•          Ce matin, direction le Palais d’été : métro, bus, on se perd, on se retrouve, on se fait aider, et enfin on arrive. Il fait très chaud, mais cet endroit est un havre de paix et de fraîcheur : jardins, plans d’eau, nénuphars, et artistes traçant des vers à même le sol. Sur le pont au 17 colonnes, nous sommes une nouvelle fois la cible des paparazzis chinois qui nous prennent visiblement pour des stars, et multiplient les photos avec nous ! Nous repartons en bus, direction le gymnase de volley. Après 2 matchs terminés avec une heure d’avance, nous repartons dan l’imbroglio des transports, pour aller au pavillon d’escrime. Suivent 45 minutes dans un bus bondé, rempli de chinois et de touristes souffrant de la chaleur, je vous laisse imaginer…Nous arrivons pile à temps pour l’escrime, où nous sommes placés au beau milieu du clan français, il va y avoir du sport ! Italie contre Chine, victoire des italiens. Puis nous nous préparons à la plus belle épreuve de ces jeux : France-Pologne, avec pour objectif, l’or olympique ! Face à nous, les supporters polonais n’ont qu’à bien se tenir ! Nous sommes tous comme des fous pour encourager les français, et nous donnons de la voix ! C’est alors que, la France menant de 15 points, les avant derniers épéistes entrent en jeu. J.Jeannet se blesse en tombant. Les arbitres refusent de le faire remplacer. Malgré ses efforts, il peine à tenir sa garde. Son adversaire polonais ne fera aucune attaque, et esquivera seulement quelques mouvements. Cette attitude déplaît aux arbitres : carton jaune aux deux ! Les derniers épéistes rentrent, les français remportent l’or, les polonais la médaille du fair play. L’euphorie nous gagne lorsque retentit la marseillaise, et nous la reprenons en cœur, même si nos voix commencent à défaillir. En sortant, nous croisons un supporter français un peu particulier : Tony Estanguet ! Puis nous quittons le pavillon d’escrime, et marchons une dernière fois dans le parc olympique. Nous croisons des supporters français, photo obligée, nous entonnons notre hymne des jeux « Le troubadour », puis un ultime coucou aux stadiers, et nous nous éloignons en contemplant la flamme une dernière fois. Sur le chemin du retour, nous échangeons nos impressions sur ces quelques jours hauts en couleur, riches en émotions, et c’est des images plein la tête et des larmes plein les yeux que terminons notre dernière marche dans Pékin. Dernière ? Pas si sûr !


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